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Retour sur une soirée Quickies

Logo_baselineParmi les nombreuses soirées organisées chez Soat, ont récemment fait leur apparition les soirées “Quickies”. La deuxième du nom a eu lieu la semaine dernière, cette fois-ci plutôt orientée vers le thème “outils informatiques”, l’occasion pour 6 Soatiens de présenter un sujet de leur choix. De MailChimp à Google Apps en passant par Balsamiq Mockups, le prisme était une nouvelle fois très large.

Cette soirée n’étant pas ouverte à une audience extérieure, j’en profite pour vous faire un petit retour et vous donner mon ressenti sur les différents sujets évoqués.

Un Quicky ? Kézako ?

Le principe est simple : un speaker, un sujet, 10 minutes de présentation, 5 minutes de questions, that’s it ! Et des pizzas à la fin aussi, parce que oui, tout ça donne faim quand même. Les sujets sont plus ou moins techniques, voire pas du tout. Cela permet de contenter à peu près tout le monde et d’aborder rapidement plusieurs thèmes au cours d’une même soirée. Autre avantage, si un sujet ne nous intéresse pas plus que ça, il ne dure que 10 minutes, donc ça passe (très) vite.

Round 1 : Spamex pour lutter contre le spam

Tout a commencé par une présentation de Michaël GUILLION sur Spamex. Si vous êtes envahi par les spams ou que vous souhaitez contrôler la prolifération de votre adresse e-mail, cet outil est fait pour vous ! Spamex agit comme un intermédiaire entre votre adresse e-mail et les sites sur lesquels vous vous inscrivez. Avec votre compte Spamex, vous pourrez créer plusieurs adresses qui seront simplement des alias de votre véritable adresse e-mail et feront office de “passe-plats” vers cette dernière. Ainsi, plus besoin de renseigner votre véritable adresse, vous utilisez vos adresses Spamex.

Logo Spamex

Concrètement, ça donne quoi ? Admettons que je veuille m’inscrire sur un site mais que je soupçonne ledit site de spammer ses inscrits, ou de revendre les adresses à des tiers. Je vais créer l’adresse spammeifyoucan@spamex.com, que je vais ensuite renseigner au moment de l’inscription. Si je suis la cible de spams, il me suffit simplement de désactiver ou supprimer spammeifyoucan@spamex.com, et le tour est joué. Nul besoin de créer des filtres à spams sur ma véritable adresse e-mail.

Cet outil a une véritable plus-value par rapport à des solutions anti-spams car votre adresse e-mail n’est jamais communiquée, et vous avez une réelle maîtrise de vos adresses secondaires, avec la possibilité de les désactiver/réactiver à tout moment. Par contre cela implique de faire confiance à Spamex et d’accepter tous les inconvénients d’un intermédiaire (sécurité, rapidité, etc).

Bon, avec son design on retombe 10 ans en arrière, mais Spamex fait le job, le fait bien, et c’est tout ce qu’on lui demande.

Round 2 : envoyez des e-mails en masse avec MailChimp ou MailJet

Pour rester dans le thème des mails, Bertrand LEHURT nous a ensuite présenté deux outils pour faire de l’e-mailing dans le Cloud : MailChimp et MailJet. Si vous êtes responsable d’un site web, que vous soyez seul, une startup, une association ou une PME, vous risquez fort d’être confronté à l’envoi de mails en masse (newsletters, inscriptions, etc). Quelques problématiques apparaissent dès lors que le nombre de vos inscrits/clients devient significatif : comment gérer la délivrabilité des mails, comment analyser la pertinence des envois, comment éviter d’être catalogué comme spam ? Plutôt que de gérer vous-même ces problématiques et vous concentrer sur votre cœur de métier, quelques solutions existent dans le Cloud.

Bertrand nous a dans un premier temps présenté MailChimp, une plateforme spécialisée dans l’envoi de mails marketings. C’est la solution idéale si vous souhaitez gérer vos newsletters, vos campagnes commerciales ou promotionnelles très facilement.

Tableau d'analyse MailChimp

MailChimp propose une interface très complète pour pouvoir générer rapidement vos mails à base de templates. Quelques clics, 2 ou 3 drag-n-drop, le texte de votre choix, et hop, votre newsletter est prête à l’envoi !

Mais puisqu’une campagne promotionnelle ne se limite pas simplement à envoyer des mails, MailChimp propose une multitude d’outils d’analyse. Vous pouvez par exemple connaître le nombre de personnes ayant ouvert votre newsletter, le nombre de clics, le nombre de désinscriptions, etc. Bref, du vrai reporting pour mieux ajuster vos futures campagnes. MailChimp propose en outre une API pour pouvoir facilement s’interfacer avec votre SI, ou pour développer des solutions annexes s’appuyant sur MailChimp.

Ce quicky s’est terminé sur une présentation de MailJet, une solution française (cocorico !) qui offre le même service que Mailchimp mais spécialisée également dans l’e-mailing transactionnel (formulaires d’inscriptions, etc).

Round 3 : de jolis wireframes en quelques minutes

Place ensuite à une présentation de Balsamiq Mockups par Mathieu PARISOT. Si vous avez déjà travaillé sur des projets informatiques en tant que maîtrise d’oeuvre ou maîtrise d’ouvrage, vous avez forcément manipulé des wireframes. Mais oui, vous savez, ces pseudo-maquettes qui permettent de conceptualiser l’interface graphique et l’ergonomie d’une application.

Ces wireframes sont souvent réalisés avec des outils peu adaptés (Microsoft Visio, Word, PowerPoint…) qui les rendent pas très jolis moches et difficilement maintenables. Mais ça, c’était avant. Balsamiq Mockups va vous permettre de pallier ce problème.

Exemple Balsamiq Mockup

Au cours d’une démo, Mathieu nous a montré à quel point il était facile de réaliser de jolis wireframes à l’effet crayonné en seulement quelques minutes. A l’aide de drags-n-drops d’éléments graphiques (champs texte, boutons, paragraphes de texte, cases à cocher…), vous concevez rapidement l’écran de votre application.

Balsamiq Mockups propose même de nombreux plugins pour synchroniser automatiquement vos wireframes avec des outils de suivi de projet comme JIRA. Balsamiq est disponible en version web ou desktop. Une version d’évaluation existe mais vous devrez acquérir la licence payante pour profiter pleinement des avantages de cette solution.

Round 4 : facilitez-vous le développement avec IntelliJ

IntelliJ IDEALes développeurs Java ou web connaissent déjà tous IntelliJ IDEA. Cet IDE (Integrated Development Environment) conçu par JetBrains est très populaire depuis quelques années, et David WURSTEISEN nous rappelé une nouvelle fois à quel point il est puissant.

IntelliJ est à l’origine destiné au monde Java avec ses langages alternatifs (Clojure, Scala, Groovy) et ses nombreux framewokrs (Spring, Hibernate, Play!), mais il est également polyglotte. Vous pourrez donc l’utiliser pour développer dans votre langage préféré : JavaScript, PHP, Ruby, Python…

David a notamment présenté les nombreux avantages d’IntelliJ par rapport à d’autres IDE (qui a dit Eclipse ?) :

  • Sauvegarde à la volée,
  • Raccourcis claviers bien pensés et personnalisables,
  • Excellente intégration des outils de gestion de version (Git, SVN, Mercurial… et même CVS si vous voulez souffrir),
  • Debugging facile,
  • Refactoring et manipulation de code très puissants,
  • … et encore plein d’autres choses !

Si vous n’avez pas encore adopté IntelliJ, David admet quand même que le ticket d’entrée est significatif pour exploiter pleinement ses capacités et se sentir à l’aise, mais l’effort en vaut vraiment le coup. D’ailleurs, il serait temps que je m’y mette…

Round 5 : Le plaisir de rédiger avec Markdown

MarkdownSi vous écrivez des README sur GitHub, si vous participez sur Stack Overflow ou si vous rédigez des posts sur Tumblr, vous avez forcément déjà utilisé Markdown même si vous ne le saviez pas encore. Pascal BATTY nous a fait une démo de ce langage qui permet de formater du texte tout en le gardant parfaitement lisible.

J’entends déjà certains crier “quoi, encore un nouveau langage à apprend ?”, pas de panique, on ne peut pas faire plus simpliste que Markdown. Le principe de ce langage est d’offrir une syntaxe minimaliste. Un texte formaté selon Markdown est simplement du texte brut balisé, léger, qui peut être converti en document HTML avec un script de parsing.

Quelques exemples de syntaxe Markdown :

  • # Titre h1, ## Titre h2, ### Titre h3, etc\
  • *Texte en italic* ou _Texte en italic_
  • **Texte en gras** ou __Texte en gras__
  • `Code inliné`
  • > Citation
  • [Lien vers le site de Soat](https://www.soat.fr)
  • <lien_email@domain.com>
  • ![Favicon du site de Soat](https://www.soat.fr/favicon.ico)

Ce langage est facile à prendre en main et permet d’écrire du texte bien formaté très rapidement. De nombreux éditeurs de texte (comme Mou sur Mac OS X) permettent de rédiger du texte en Markdown avec transformation HTML à la volée.

Round 6 : Google Apps et sa multitude de fonctionnalités

La soirée s’est terminée par une présentation de Google Apps par Antoine BERTHELIN. Pour la petite histoire, Soat est passé à Google Apps depuis début octobre, l’occasion de présenter tous les outils mis à notre disposition.

Google Apps

L’offre de Google ne se limite pas seulement à Gmail et Google Agenda, que la plupart d’entre vous utilise quotidiennement. C’est aussi Google Documents, Google Sites, Google Groups, Google+, et tout un ensemble de logiciels en mode Saas (Software as a Service) qui répondent à bon nombre de vos besoins.

Si tous ces outils ne sont pas forcément indispensables d’un point de vue privé, ils prennent tout leur sens en entreprise. Par exemple chez Soat cela permet de mieux communiquer entre consultants, de créer facilement de groupes de travail ou encore de partager des documents en un clic pour rédiger à plusieurs.
Outre ses propres applications, Google permet aussi l’intégration d’applications SaaS externes, comme par exemple Balsamiq Mockups.

Google Apps utilisé en entreprise permet donc de gérer parfaitement la capitalisation et la gestion des connaissances. Et puis quand on dispose d’un smartphone Android, c’est un réel plaisir d’utiliser les outils Google, même si certains auront tendance à brandir le spectre de Big Brother…

Conclusion

Cette soirée était agréable à suivre avec des présentations d’un bon niveau. J’ai été particulièrement bluffé par MailChimp que je ne connaissais pas et qui me paraît très puissant. Markdown m’a également séduit (je l’utilise en ce moment même pour rédiger cet article !), même si je l’utilisais déjà depuis quelques temps. Je connaissais déjà Balsamiq Mockups et IntelliJ mais je suis à chaque fois un peu plus convaincu de la plus-value de ces outils.

Personnellement j’apprécie beaucoup ce format de présentations, que j’avais déjà eu l’occasion de découvrir à Devoxx ou lors des HumanTalks. Les sujets sont variés, plus ou moins techniques et la durée limitée de chaque présentation permet soit de ne pas s’ennuyer trop longtemps si le sujet ne nous convient pas, soit d’approfondir par soi-même si on veut aller plus loin.

Les vidéos de cette soirée Quickies seront partiellement disponibles sur notre chaîne YouTube.